Social Media : Facebook repousse la diffusion de publicités dans WhatsApp

Publié le 17 Janvier 2020

Facebook repousse la diffusion de publicités dans WhatsApp pour une durée indéterminée
Facebook réoriente ses projets pour générer de l’argent à travers la populaire application de messagerie, qu’il avait rachetée en 2014. Le Wall Street Journal a dévoilé, un tournant dans les projets de Facebook concernant WhatsApp. Alors que Facebook était censé ouvrir l’application à la diffusion d’annonces commerciales, ce projet a été « gelé », rapporte le quotidien américain. Ceci, alors que la publicité en ligne, dont la diffusion peut être ciblée à partir des données personnelles des utilisateurs, est la principale manne de Facebook, pleinement à l’œuvre dans ses autres applications (Facebook, Instagram, Messenger en premier lieu).
En mai 2019, Facebook dévoilait, lors d’une conférence à des professionnels du marketing, un aperçu des publicités qui allaient pouvoir être diffusées dans les « statuts » WhatsApp. De tels espaces publicitaires allaient s’ouvrir en 2020, expliquait alors l’entreprise à de potentiels annonceurs. Les « statuts » WhatsApp sont l’équivalent des « stories » sur Instagram, Facebook et Messenger : la fonctionnalité permet à chaque utilisateur de diffuser une image ou une vidéo temporairement, pendant vingt-quatre heures. C’est l’une des manières qu’utilisent les marques, notamment sur Instagram, pour diffuser des annonces sponsorisées et ciblées, entre deux « stories » postées par des utilisateurs.

Pour assurer un financement sans publicités, WhatsApp avait pendant un temps mis en place un système d’abonnement annuel très modique (un dollar par an). Le rachat par Facebook en 2014, pour la somme astronomique de 19 milliards d’euros, avait ensuite conduit à ce que l’application devienne entièrement gratuite, sur le modèle de tous les réseaux sociaux fournis par Facebook – dont la gratuité est normalement financée par la publicité.
Mais le chiffrement des messages sur WhatsApp, un principe central qu’a réaffirmé Mark Zuckerberg en 2019, est une épine dans le pied de Facebook pour permettre la récolte de données personnelles des utilisateurs, sur laquelle repose le fonctionnement de ces publicités.
Chiffré, le contenu des messages échangés sur WhatsApp ne peut pas, techniquement, être analysé : ces messages ne peuvent servir à alimenter les bases des données publicitaires de Facebook. Le fonctionnement de WhatsApp, où l’on ne peut pas s’exprimer publiquement (sauf dans les « statuts »), ni s’abonner à des personnalités ou centres d’intérêts (sauf en cas de groupes WhatsApp, mais dont les limitations sont nombreuses), n’offre que peu de grain à moudre en termes de récolte de données personnelles. Les annonces de ce 16 janvier montrent, dans ce contexte, que la quête par Facebook de solutions pour rentabiliser son application WhatsApp est encore loin d’être achevée.

Rédigé par new pub marketing

Publié dans #facebook, #socialmarketing, #WhatsApp, #Mobile

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