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Défense Angels co-investit avec le fonds Breizh-Up et Bretagne Sud Angels dans Seaber, spécialisée dans les micro-drones sous-marins autonomes (AUV), destinés à des applications civiles et militaires.

Véritable concentré d’innovation, le drone miniature développé par Seaber – pesant seulement 10 kg – est capable de réaliser des missions de détection de mines et de mesures en profondeur, traditionnellement réservées à des équipements bien plus imposants. Grâce à une technologie de rupture, ses AUV affichent des performances supérieures tout en étant quatre fois moins coûteux que les modèles classiques.

Avec 80 % de son chiffre d’affaires réalisé à l’export, Seaber illustre parfaitement la diversification et la maturité croissante des projets accompagnés par Défense Angels, sans renoncer à sa mission d’amorçage.

Cette opération menée aux côtés du fonds régional Breizh-Up et du réseau Bretagne Sud Angels correspond à la politique de co-investissement menée par Défense Angels.

WeMet, la carte de visite connectée vient de lever 1M€ auprès de plusieurs acteurs dont les réseaux de Business Angels Capitole Angels et Adour Business Angels, tous deux membres de France Angels et le club Méliès Business Angels.

Créée en 2020 par Hannah Dassa-Temam et Samuel Dassa, WeMet a développé une carte de visite connectée, utilisable sans application spécifique. En scannant la carte connectée, les coordonnées sont transmises directement et enregistrées automatiquement sur le téléphone.

En quelques années, la start-up a su tirer son épingle du jeu. Elle revendique 150 000 utilisateurs au total, 30 000 entreprises clientes dont 10 000 très petites entreprises (TPE). Parmi les grands groupes qui ont succombé à la WeCard, on retrouve Accor, la SNCF, Eiffage, Veolia ou encore Pierre Fabre. L’entreprise aurait connu une très belle croissance depuis sa création avec un chiffre d’affaires de 1,5M€ en 2024.

Présent à l’international, avec 33 pays où leurs services sont déjà disponibles dans une cinquantaine de langues. Cependant l’entreprise n’a convaincu uniquement que des filiales françaises, l’enjeu aujourd’hui est de convaincre des entreprises étrangères. Selon l’un des co-fondateurs, Samuel Dassa, deux marchés lui semble important celui de l’Europe du Sud avec l’Espagne, l’Italie et de l’autre côté avec l’Allemagne. 

En outre, grosse ambition pour cette jeune pousse car WeMet veut atteindre les 70 000 entreprises clientes d’ici 2027 et multiplier son chiffre d’affaires par dix d’ici 2028 !

OpenAI s'offre la start-up de Jony Ive, le designer de l'iPhone. En effet, OpenAI vient d'officialiser une transaction évaluée à 6,5 milliards de dollars. Dans la publication officialisant le rachat, Ive et Sam Altman parle d'un "moment extraordinaire", qui permet de réunir "les meilleurs ingénieurs matériels et logiciels, les meilleurs technologues, physiciens, scientifiques, chercheurs et experts en développement et fabrication de produits."

Io Products va fusionner avec OpenAI pour travailler "plus intimement" avec les équipes dédiées à la recherche et à l'ingénierie. Le tout se fera à San Francisco.

L'entreprise technologique des Émirats arabes unis G42 a accepté de s'associer à la startup italienne d'intelligence artificielle iGenius pour développer un supercalculateur d'IA en Italie, ont indiqué les entreprises dans un communiqué commun.

L'accord fait partie d'un cadre plus large annoncé lors d'un sommet bilatéral en février, au cours duquel les Émirats arabes unis se sont engagés à investir 40 milliards de dollars en Italie, a déclaré le Premier ministre italien Giorgia Meloni à l'époque. Le projet de centre de données d'IA , appelé Colosseum, sera développé avec un milliard de dollars sur cinq ans en utilisant la technologie Nvidia NVDA.O dans le sud de l'Italie.
G42 sera le principal bailleur de fonds de la phase initiale, afin de créer ce que les entreprises ont appelé le "plus grand déploiement d'ordinateurs d'IA" en Europe. L'accord permettra de créer un pôle d'IA en Italie, a déclaré le ministre de l'Industrie Adolfo Urso lors de la conférence Investopia à Milan, notant qu'il y a de "fortes chances" qu'il soit situé dans la région des Pouilles, dans le sud-est du pays. Le fonds souverain d'Abou Dhabi, Mubadala, la famille régnante des Émirats arabes unis et la société américaine de capital-investissement Silver Lake détiennent des participations dans G42.

TchaoMegot collecte les mégots de cigarettes, en extrait les substances toxiques (plomb, nicotine…) et les transforme en fibres propres pour fabriquer de l'isolant. Dépolluer les mégots de cigarettes pour les transformer en matériau isolant pour le bâtiment, sans utiliser d'eau : c'est l'innovation qu'a mise au point TchaoMégot. Basée à Bresles (Oise), elle s'est fixée une mission importante : recycler les mégots de cigarette. L'entreprise collecte les mégots, les dépollue, et les transforme en matière isolante pour le bâtiment ou en rembourrage textile pour en faire des doudounes. Voilà une idée révolutionnaire qui tient la route !

Pour en savoir plus, consultez le site Internet de cette entreprise en cliquant ICI

La clé de la solution de M&Wine se trouve dans l’analyse de ce que ses fondateurs appellent l’«ADN minéral» du vin. En effet, chaque vin possède une combinaison unique d’environ 40 éléments minéraux qui dépendent du terroir, donc du sol, mais aussi des pratiques viticoles et des méthodes de vinification. Ces éléments, stables dans le temps, ne bougent pas comme les molécules organiques qui peuvent changer avec l’âge du vin ou les conditions de stockage. Théodore Tillement, cofondateur de M&Wine, résume : «Chaque vin possède une empreinte minérale qui lui est propre, comme un ADN». Cette signature minérale permet de retracer précisément l’origine d’un vin, même des années après sa production. Grâce à une base de plus de 40 000 références, la start-up est capable, avec seulement 2 millilitres de vin, de comparer un échantillon à des profils minéraux enregistrés. Avec à la clé un «passeport» minéral, qui certifie la région d’origine, le cépage utilisé, et la méthode de vinification. «Ce n’est pas l’IA qui nous intéresse. C’est la donnée», souligne le directeur de M&Wine, en précisant que l’authenticité des vins ne repose pas uniquement sur l’intelligence artificielle, mais sur la qualité des données qu’elle collecte et traite. Lors d’un défi organisé par M&Wine, l’intelligence artificielle a surpassé des experts humains en dégustation. Sur 12 vins anonymisés, l’IA a identifié correctement le pays d’origine de chaque vin, un résultat bien supérieur à celui des dégustateurs humains. De leur côté, les dégustateurs professionnels n’ont trouvé que la moitié des pays et des cépages, et seulement 20 % des régions. Mais comme l’explique le cofondateur de la start-up à la Revue des Vins de France : «Ce n’est pas une guerre homme contre machine. C’est une preuve qu’on peut faire mieux ensemble». Comme toute technologie, il y a une limite. Si un vin n’est pas présent dans la base de données, l’IA pourrait ne pas être en mesure de l’identifier correctement. Un exemple de cette limite : un vin du Jura, produit à partir du cépage poulsard, n’a pas été identifié comme tel par l’IA simplement parce que ce cépage est sous-représenté dans la base de données. «Ce qui est important, et ce que les gens oublient souvent, c’est que l’IA ne vaut que par la qualité des données qu’on lui donne», nous précise Théodore. D’où l’appel lancé aux domaines, caves et collectivités pour enrichir la base de données.

Côté secteur, l'énergie arrive en tête avec 168 millions d'euros levés via trois opérations. Parmi elles, on compte notamment le méga tour conclu par le spécialiste de la rénovation énergétique Powesco qui a récolté 150 millions d'euros (plus belle levée de fonds du mois). Derrière, la fintech prend la deuxième place comme en février et en mars (124 millions d'euros ; 9 opérations). Le podium est complété par le secteur adtech/martech/publishers (78 millions d'euros ; 3 opérations). Pour la première fois en 2025, la biotech/greentech est absente du top 5.

La startup, qui a cinq ans d'existence, a atteint cette nouvelle valorisation après avoir vendu pour 150 millions de dollars de ses actions secondaires à des investisseurs tels que le fonds d'investissement singapourien GIC, Thrive Capital, Khosla Ventures et General Catalyst, a indiqué Ramp dans un communiqué publié lundi.

Ramp rejoint d'autres startups qui permettent à leurs employés d'encaisser leurs actions, ce qui pourrait retarder les projets d'introduction en bourse des entreprises.

La semaine dernière, Stripe a annoncé une offre publique d'achat pour les employés et les actionnaires qui valorise la société à 91,5 milliards de dollars, soit près de 41 % de plus que sa valorisation d'il y a un an, ce qui pourrait retarder les ambitions d'introduction en bourse de l'entreprise de fintech.

Ramp sert plus de 30 000 clients, des fermes familiales aux startups spatiales, et gère plus de 55 milliards de dollars de volume de paiement annualisé pour les transactions par carte et les paiements de factures, contre 10 milliards de dollars en janvier 2023, a déclaré la société.

"Avec l'IA profondément ancrée dans sa feuille de route, Ramp est idéalement positionnée pour mener la prochaine vague d'automatisation dans l'ensemble des opérations financières", a déclaré Ken Fox, fondateur et associé gérant de Stripes.

Un nouveau rachat dans la French Tech. Il s'agit cette fois de la startup Onestaff, dans le secteur de l'intérim. La jeune pousse met en relation des freelances avec des entreprises des secteurs du commerce, de la santé ou de l’hôtellerie-restauration. Elle est cédée au groupe français Proman, qui se revendique comme le "quatrième acteur européen sur le marché du travail temporaire et des ressources humaines". Il réalise 4,4 milliards d’euros de chiffre d'affaires.

Il s'agit de la deuxième acquisition d'une startup par le groupe, après celle d'Iziwork, agence d'intérim en ligne, en 2023. Iziwork était alors en redressement judiciaire. Proman avait obtenu l'accord du tribunal de commerce de l'acquérir face au géant Adecco. "Le rapprochement avec Onestaff permet d’élargir notre palette de solutions RH pour répondre désormais aux attentes des freelances, des candidats et des entreprises, quelle que soit la forme d’emploi qu’ils choisissent, leur âge, niveau d’étude, leurs aspirations professionnelles et personnelles" se félicite Roland Gomez, président du groupe Proman. Le montant de l'opération n'a toutefois pas été communiqué.

Diamo, une start-up spécialisée dans le revenue management hôtelier, boucle une levée de fonds de 3,6 millions d’euros pour soutenir sa croissance.

Diamo, une start-up spécialisée dans la tarification dynamique pour les hôtels, boucle une levée de fonds de 3,6 millions d’euros (4 millions de dollars). Le tour de table est mené par Thayer Ventures et Inovia Capital, avec la participation d’Avalon Capital Group ainsi que plusieurs business angels. Dans le cadre de ce financement, Diamo Lands accueille Tyler Carrico, associé de Thayer Ventures, au sein de son conseil d’administration. En 2024, le prestataire hôtelier Life House a décidé d’externaliser son offre de revenue management, comme le rapportent nos confrères de Phocuswire. Une décision qui a mené à la création de Diamo dont la mission est de fournir une solution de tarification dynamique aux hôteliers indépendants. « Les défis en matière de revenus auxquels sont confrontés les petits indépendants sont bien trop complexes pour les solutions déconnectées existantes », a déclaré James Kay, PDG de Diamo.

La jeune pousse fournit également une solution de marketing omnicanal ainsi qu’un outil de réservation. Diamo souhaite lancer un assistant IA pour aider les gestionnaires de revenus à affiner leur stratégie tarifaire en s’appuyant sur une analyse des données en temps réel. Avec ces fonds, la jeune pousse américaine prévoit d’étendre son portefeuille de solutions et d’assurer sa croissance internationale.

Le néo-assureur Mila réalise une levée de fonds de 12 M€ auprès d’Elevation Capital Partners et de ses actionnaires historiques afin d’accélérer son développement en France et en Europe et devenir la référence sur les produits d’assurance à destination des professionnels de l’immobilier et des propriétaires bailleurs individuels.

Cette levée de fonds s'inscrit dans la stratégie de développement des produits d'assurance Mila, avec notamment l'assurance loyers impayés (GLI) qui adresse un marché profond auprès des 7 millions de logements locatifs privés dont 2,5 millions de logements locatifs gérés auprès de 14 000 administrateurs de biens en France.

Cette opération de levée de fonds est l'opportunité pour Mila de poursuivre son développement et notamment accélérer le déploiement de son offre en France et à l'international ; renforcer ses fonds propres (SCR 2024 : 336%) afin d'absorber le développement des volumes ; optimiser son réseau de partenaires, avec déjà 800 courtiers et 2500 administrateurs de biens.

Fondée par Gérard Deray et Jean Boucher en mars 2021, Mila a obtenu fin 2021 son agrément de compagnie d'assurance auprès de l'ACPR et a démarré son activité commerciale début 2022.

Xelians élargit son offre en gestion documentaire avec l’acquisition de SoDoc, un éditeur spécialisé dans les environnements Microsoft 365.

Xelians dit franchir “une nouvelle étape stratégique” en se rapprochant de SoDoc, éditeur de solutions de Gestion Électronique de Documents (GED) intégrées à Microsoft 365. 

La suite logicielle proposée par SoDoc est spécifiquement conçue pour exploiter pleinement l’écosystème cloud Microsoft 365. Elle s’intègre à Microsoft 365, Teams et SharePoint, proposant des fonctionnalités GED enrichies.

“Cette collaboration entre Xelians et SoDoc ouvre la voie à une convergence puissante entre GED et solutions collaboratives. En intégrant les expertises respectives des deux entités, le groupe Xelians se positionne comme un acteur incontournable de la gestion documentaire, notamment dans l’écosystème Microsoft“, explique l’acquéreur. Xelians a acquis une participation de 51 % dans le capital de SoDoc dans la perspective d’une intégration complète dans le groupe à l’horizon de 2 ans.