Zik : L’industrie musicale est une économie des superstars
Publié le 25 Mars 2014
1 % d’artistes gagne 77% de tous les revenus des artistes musicaux. Il s'agit du bilan d'une étude menée par le cabinet Midia Consulting. Nous sommes loin de la fameuse distribution des revenus de type Loi de Pareto (80/20). Ca calme, non ?
Les bénéfices liés à la production musicale sont de 2,8 milliards de dollars (plus de 2 milliards d’euros) en 2013 où les superstars s'imposent face à la "tyrannie du choix". En réalité, les services de musique digitale ont intensifié la concentration de superstars plutôt que de la diminuer... Il suffit de constater les mises en avant des titres et artistes sur les supports comme par exemple iTunes. Sur le Net, l'obsession du meilleur ratio et du taux de transformation d'achat dès les premiers clics a déliberement la volonté de concentrer le choix sur les leaders.
L'émergence des nouveaux artistes n'est donc pas une réalité sauf si elle est programmée par l'industrie musicale... En gros, c'est pas gagné ! Par ailleurs, avec 25 millions de chansons disponibles actuellement, la saturation des supports digitaux par des contenus peu pertinents perturbe les consommateurs. Les écouteurs vissés sur les oreilles, ces derniers préfèrent se réfugier sur les valeurs connues et suivre le mouvement.
A moins de fréquenter les coins obscurs des lieux underground (pas certain qu'il en reste) ou de tomber par hasard sur le nouveau Jimi Hendrix au festival de Camboue-les-bains, vous devrez encore écouter dans les prochaines années Riz nana, Willyouare, Katty Pourrie et autres crèmes mondiales...