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Le projet des montres connectées Meta est abandonné au profit des lunettes de réalité augmentée. Dans une tentative de minimiser les coûts avant les changements organisationnels à venir, les employés de Meta ont été informés vendredi 11 novembre de la suspension du projet de "smartwatch". Meta concevait ce gadget pour fonctionner grâce à une connexion cellulaire indépendamment d'un smartphone. Il espérait ainsi concurrencer Apple et son Apple Watch. Cette annonce suit la réunion publique du 9 novembre durant laquelle la direction de Meta a révélé licencier 13 % de son personnel, soit 11 000 personnes.
Statistiques d’usage des applications de la société Meta en Q3 2022
Utilisateurs actifs mensuels (MAU, Q3 2022) : 2,958 milliards
Cela représente une hausse de 16 millions d’utilisateurs par rapport aux résultats annoncés pour le 2e trimestre 2022.
La répartition des utilisateurs actifs mensuels est la suivante :
Revenus en baisse, bénéfice net divisé par deux, stagnation du nombre d'utilisateurs : Meta, (Facebook, Instagram, WhatsApp) traverse une mauvaise passe, mais son patron Mark Zuckerberg ne démord pas de son Graal, bâtir le métavers. Nous, on a simplement l'envie de lui dire "Va-y fonce Mark... et plante toi bien la gueule avec ton métavers !" (Désolé mais il fallait le dire).
Le groupe californien a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre (-52% sur un an) et son chiffre d'affaires baisser de 4%, à 27,7 milliards de dollars. « Nous affrontons un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts accrus pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l'air de s'en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent », a tenté de tempérer Mark Zuckerberg mercredi, pendant la conférence aux analystes. Peine perdue : Meta plongeait de 12% après la publication des résultats, puis de 19% après la conférence, lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.
Le géant des réseaux sociaux « se tient sur des jambes chancelantes », a réagi Debra Aho Williamson, analyste d'Insider Intelligence. La décision du dirigeant « de concentrer son entreprise sur la promesse future du métavers a détourné son attention de la dure réalité actuelle ». La société inquiète les marchés depuis le début de l'année, quand le groupe avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d'origine, Facebook.
En tout, quelque 3,71 milliards de personnes utilisent au moins un des services de l'entreprise (réseaux sociaux et messageries) tous les mois, soit seulement 1,6% de plus qu'avant l'été... En même, c'est déjà trop ! Enfin ça c'est notre avis face à ce délire d'un gars qui veut bâtir un monde "version metaverse".
Meta a averti vendredi qu'un million d'utilisateurs de Facebook ont téléchargé ou utilisé des applications mobiles d'apparence innocente mais conçues pour voler leur mot de passe d'accès au réseau social.
« Nous allons informer un million de personnes qu'elles ont pu être exposées à ces applis - cela ne veut pas dire nécessairement qu'elles ont été piratées », a indiqué David Agranovich, un directeur des équipes de cybersécurité de Meta, lors d'une conférence de presse. Depuis le début de l'année, la maison mère de Facebook et Instagram a identifié plus de 400 applications « malveillantes », disponibles sur les smartphones opérés par iOS (Apple) et Android (Google). « Ces applis étaient présentes sur le Google Play Store et l'App Store d'Apple et se faisaient passer pour des outils d'édition de photos, des jeux, des VPN et d'autres services », a détaillé Meta dans un communiqué. Une fois téléchargées et installées sur le téléphone, ces applications piégées demandaient aux utilisateurs d'entrer leurs identifiants Facebook pour pouvoir utiliser certaines fonctionnalités.
« Elles essaient juste d'inciter les gens à donner leurs informations confidentielles pour permettre à des hackers d'accéder à leurs comptes », a résumé David Agranovich. Il estime que les développeurs de ces applications cherchaient probablement à récupérer d'autres mots de passe, pas seulement ceux de profils Facebook. « Le ciblage semblait assez indifférencié », a-t-il relevé. Le but semblait « d'obtenir le plus d'identifiants possible ».
Apple n'a pas répondu à une sollicitation de l'AFP, mais Google a indiqué avoir déjà retiré de son Play Store la plupart des applications signalées par Meta. De plus, « Aucune des applis identifiées dans le rapport n'est encore disponible sur Google Play », a écrit un porte-parole de Google.
Plus de 40% des applications signalées servaient à éditer des images. D'autres consistaient en de simples outils, pour transformer son téléphone en lampe torche par exemple. David Agranovich a recommandé aux utilisateurs de se méfier quand un service demande des identifiants sans raison valable ou fait des promesses « trop belles pour être vraies ».