Media : Les campagnes publicitaires dans la presse sont très efficaces
Publié le 11 Juillet 2021
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L’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM) a dévoilé, mercredi, les résultats d’une étude réalisée par Ekimetrics sur «l’efficacité business de la presse», une première européenne. Principal enseignement: la presse est le deuxième contributeur aux ventes additionnelles générées par la publicité (21 %), derrière la télévision (34 %) et devant les moteurs de recherche (13 %), les publicités sur les sites internet et les réseaux sociaux (8 %), ou la radio (5 %). La société française Ekimetrics, chargée de l’étude, est spécialisée dans les solutions aux entreprises permettant de maximiser le retour sur investissement de leurs dépenses marketing, grâce à l’analyse de données. Elle travaille déjà avec le syndicat des régies publicitaires de la télévision (SMPTV), mais aussi avec Google pour mesurer l’impact des campagnes publicitaires sur YouTube et Google Search. «Nous disons ce que l’on mesure, pas ce qui fait plaisir à nos clients. Nous pensons avant tout au bénéfice pour les annonceurs», souligne Jean-Baptiste Bouzige, président d’Ekimetrics.
L’ACPM tient à rassurer sur la rigueur des résultats de l’étude d’Ekimetrics sur la presse. «Cette étude et sa méthodologie ont été auditées et validées par le Centre d’étude des supports de publicité», souligne Stéphane Bodier, directeur général de l’ACPM. Du côté des cosmétiques, «vous risquez de perdre un quart de ventes additionnelles si vous supprimez vos campagnes presse», poursuit Thibault Labarre. L’étude souligne l’effet redoutable des échantillons, qui doublent les ventes additionnelles et permettent de convaincre de nouveaux consommateurs.
«On avait l’intuition que les publicités pour le secteur du luxe dans la presse étaient efficaces, on en a désormais la preuve», s’enthousiasme Corinne Mrejen, présidente du comité audience de l’ACPM. Le mariage entre les deux univers est particulièrement fructueux. La presse représente à elle seule 47 % des ventes provoquées par les publicités, et pour un euro investi, le monde du luxe récupère 6 euros de ventes additionnelles. Autre point fort de la presse écrite et digitale: «Ce média continue à générer du volume même après de hauts niveaux d’investissement. Le seuil de saturation est bien plus haut que sur les réseaux sociaux ou la vidéo en ligne», note Thibault Labarre. La presse est aussi le média le plus puissant pour construire l’image d’une marque de luxe et pour générer du trafic en magasin.