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MyTraffic lève 30 millions d'euros et ambitionne de continuer à doubler son chiffre d'affaires
La start-up française spécialisée dans l'analyse des flux piétons réalise un tour de table en série B pour hisser l'analyse des flux physiques au même niveau que le web analytics pour le e-commerce.

Le financement de cette opération a été mené par Axa Venture Partners, à laquelle a également participé son investisseur historique Alven. La start-up va en profiter pour recruter plus de 50 personnes (dont 30 commerciaux) et développer son logiciel, avec l'ambition de doubler son chiffre d'affaires en 2023. Sa promesse reste la même : "fournir aux acteurs du monde réel autant d’informations sur leurs visiteurs que les acteurs du web en ont sur leurs internautes", pour rendre un service équivalent au web analytics.

"La plupart des acteurs du monde physique que nous rencontrons ne veulent plus décider en se fiant à leur intuition, à une analyse théorique, ou à des benchmarks trimestriels, rendus inopérants avec la crise sanitaire : ils veulent être équipés en data, pour faire jeu égal avec le e-commerce", explique Hakim Saadaoui, fondateur et CEO de Mytraffic, dans un communiqué.

Le logo Amazon a véritablement évolué depuis plus de deux décennies... Pour preuve voici l'évolution de l'identité visuelle d'Amazon. Depuis 2000, le logo n'a pas bougé et conserve son "Smile" !

90 % des Français possèdent une télévision, selon une étude de Captify pour GroupM (WPP) sur le développement de la TV connectée. En détail, 75 % utilisent des TV connectées, tous modes de connexion confondus. Les Français utilisent désormais leur TV pour effectuer plus de 4 activités. 64 % ont des usages digitaux, hors visionnage de la télévision en direct ou de programmes en replay de chaînes traditionnelles ou payantes. Leurs téléviseurs servent à regarder des contenus en streaming via Netflix ou Amazon Prime (41 %), regarder du contenu gratuit sur YouTube (31 %), consulter un site internet (25 %) ou écouter de la radio (24 %). Portées par YouTube, les offres gratuites financées par la publicité s’installent. Près d'un tiers des Français ont déjà regardé du contenu gratuit, dont 27 % sur YouTube et 13 % sur des plateformes telles que Rakuten TV ou Pluto TV. L’étude souligne que 36% des Français sont prêts à accepter de la publicité en contrepartie d’un contenu gratuit ou de remises sur les abonnements.

Toujours basée sur le modèle digital, la publicité ciblée remporte également l’adhésion des Français puisque 34% verraient un intérêt à ce que les publicités diffusées soient ciblées en fonction de leurs centres d’intérêt ou de leurs envies personnelles. Cette adhésion atteint 62% pour les utilisateurs réguliers des offres gratuites.

Méthodologie : Etude menée auprès de 1 569 personnes, issues du panel propriétaire de GroupM (outil MPanel). Le sondage a été effectué en ligne du 8 au 13 septembre 2022.

La nouvelle campagne MINI (groupe BMW) aux Etats-Unis sonne comme une défaite créative. Mettre un ours blanc dans une MINI pour expliquer que la bagnole est écolo attise l'envie de bouder cette marque ! Du Greenwashing en puissance ! Nous avons l'impression que le consommateur est l'imbécile de service au moment où l'imposition de la voiture électrique devient la porte de sortie pour arrêter de polluer ! Débile ... Oui Oui, vous avez bien lu... C'est une réflexion débile sur notre monde et le changement qu'il faut opérer. Ne faut-il pas prendre le sujet au sérieux avant de le ridiculiser en publicité ?

... Bref, à oublier au plus vite !

Qui aurait pensé qu'Amazon n'était pas leader partout dans le monde ? Probablement ceux qui on mis en place le site Meesho.
 

La start-up d'achat en ligne Meesho gagne davantage de clients en Inde qu'Amazon et Walmart. Les géants américains de l'e-commerce ont pourtant investi plusieurs milliards de dollars sur le marché Indien. Basé à Bangalore, Meesho permet à ses utilisateurs de vendre et partager des listes de produits via la messagerie WhatsApp, Facebook et Instagram. Meta investi et partage volontiers ses canaux de discussion avec Meesho. Ses utilisateurs peuvent commander des produits et les payer en espèces lorsqu'ils arrivent à leur porte. La livraison reste gratuite quelle que soit la commande et les vendeurs sont libres de fixer eux-mêmes les prix.

D'après la société d'analyse d'applications Apptopia, Meesho a été téléchargée 127 millions de fois en Inde au premier semestre 2022 devenant ainsi la plus populaire. De leur côté, Amazon a bénéficié "seulement" de 81 millions de téléchargements, quant à Flipkart, plateforme e-commerce indienne développée par Walmart, elle en a totalisé 50 millions.

Amazon et Flipkart s'adressent aux "1 % à 5 % des plus riches de la population indienne", critique Dhiresh Bansal, directeur financier de Meesho. L'objectif de la start-up Meesho est de devenir le leader du commerce en ligne pour l'achat de vêtements et d'articles ménagers. Fondée en 2015, Meesho a bénéficié de 1,1 milliard de dollars d'investissement provenant de Meta, Vision Fund de SoftBank Group Corp., Sequoia Capital India et du fond de capital-risque B Capital Group du cofondateur de Facebook, Eduardo Saverin.

Le Groupe Sarbacane, développeur de solutions de marketing digital, annonce une levée de fonds de 110M€. Dans la foulée de cette levée de fonds, le Groupe Sarbacane annonce l'acquisition de la société Marketing 1BY1. La société nordiste Marketing 1BY1 est spécialisée dans la gestion de données et développe une CDP (Customer Data Platform). Alors que les solutions Sarbacane, rapidmail et Datananas permettent d’activer la donnée via des campagnes multicanales, Marketing 1BY1 se positionne en amont, à l’étape de la consolidation des flux de données.

Pour faciliter la distinction entre le développement et l’ambition du groupe et l’activité historique de Sarbacane, le groupe change de nom et devient Groupe Positive. Sarbacane, tout comme ses sœurs rapidmail et Datananas, continueront d’exister comme marques et filiales du groupe.

Twitter a lancé hier un badge « Officiel » pour les comptes des gouvernements et personnalités médiatiques, qui a ensuite été « supprimé » par Elon Musk, puis rétabli par une directrice du réseau social, mais pour un périmètre plus restreint, dans une cacophonie devenue la norme de communication de la plateforme.

Twitter avait commencé hier à déployer le badge « Officiel », signalant l'authenticité et la notoriété d'un compte, et se distinguant de la coche bleue, qui remplissait ce rôle jusqu'à présent. Celle-ci doit être bientôt proposée à tous les utilisateurs, moyennent 8 dollars par mois pour s'abonner à Twitter Blue, un projet lancé manu militari par Elon Musk.

Concrètement, cette nouvelle offre apporte une nouveauté majeure : elle permet d’obtenir la fameuse coche bleue, qui jusqu’ici, certifiait l’authenticité d’un compte, grâce à des critères spécifiques. En d’autres termes, tous les comptes qui ont souscrit un abonnement Twitter Blue à 8 dollars par mois, à partir du 9 novembre, recevront la coche bleue.

Concernant les autres fonctionnalités proposées par Twitter Blue, il faudra être patient, car elles ne sont pas disponibles pour le moment. Parmi les nouvelles options, on retrouve notamment :

• Des tweets et réponses aux tweets affichés en priorité,
• Une diminution de 50 % des publicités affichées,
• La possibilité de publier de plus longues vidéos.

Fintecture lève 26 millions d'euros pour digitaliser les paiements B2B. En effet, la fintech française a développé des solutions de virement instantané sans intermédiaire pour les commerçants, basées sur l'open banking. La levée de fonds a été réalisée auprès d'Eurazeo, RTP Global, Société Générale, HEC Ventures, Allianz Trade et plusieurs business angels.

La start-up lancée en 2020 fournit des solutions de virement immédiat entre entreprises sans saisie d'IBAN pour collecter des fonds, qui reposent sur l'open banking. Le client doit simplement sélectionner sa banque et confirmer le paiement dans son espace bancaire. Une solution plus rapide et plus simple qu'un virement traditionnel, qu'un prélèvement ou qu'un paiement par carte bancaire. Sa solution s'intègre dans les CMS (Prestashop…) de ses clients par le biais d'une API, et peut également s'intégrer dans les logiciels de gestion comptable comme Pennylane ou Regate. Les demandes de paiement peuvent être générées par lien ou QR code. Fintecture travaille notamment avec Auchan Retail, Edenred et Bricoman. Elle emploie 80 salariés selon Maddyness, qui précise que cette levée de fonds est notamment destinée à lui assurer quatre ans de trésorerie pour traverser la crise économique. La start-up déclare enregistrer 10 000 transactions par jour... Pas mal, non ?

La start-up parisienne a également développé une solution de réconciliation automatique des paiements par virement (le procédé qui consiste à effectuer le rapprochement entre les opérations inscrites sur les relevés bancaires et celles qui sont effectuées dans la plateforme de paiement), et un outil de gestion des remboursements.

Les marques Lee Cooper, Kindy et le groupe Ibisler Tekstil reprennent l'enseigne de prêt-à-porter Pimkie. Mise en vente en mai 2022 par l'association familiale Mulliez, Pimkie est aujourd'hui cédée à trois investisseurs. La marque de jeans Lee Cooper investit dans 70 % du capital de l'enseigne. Le fabricant de chaussettes Kindy et des slips Mariner, Salih Halassi se dote de 15 % du patrimoine Pimkie. Idem pour le groupe Ibisler Tekstil, fournisseur textile. Ce rachat sera acté au début 2023.

Les 230 boutiques Pimkie de l'enseigne présentent un déficit depuis plusieurs années avec un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en 2020. Un plan de sauvegarde de l'emploi, initié en 2018, a conduit à la fermeture de 37 magasins et la suppression de 208 postes. Avec ce rachat, les élus syndicaux redoutent une nouvelle vague de fermetures et un plan social pour les 1 200 salariés de l'enseigne.

La plateforme de streaming Disney+ compte désormais 164,2 millions d'abonnés, une progression de 12 millions par rapport à la fin juin, bien plus que n'en attendait le marché, d'après un communiqué de résultats trimestriel de Disney publié cette semaine.
Mais les plateformes de streaming du groupe californien (Disney+, ESPN+ et Hulu) ont plus que doublé leurs pertes opérationnelles sur un an, à 1,47 milliard de dollars pour la période de juillet à septembre 2022. Disney+ parviendrait à la rentabilité en 2024... Affaire à suivre !
Comme Netflix début novembre, la plateforme Disney+ va lancer le 8 décembre prochain un nouvel abonnement avec publicité, pour 7,99 dollars par mois, tandis que son abonnement de base sans publicité passe à 10,99 dollars, aux Etats-Unis (le tarif en France n'est pas encore connu).
Le patron de Disney Bob Chapek a évoqué à demi-mot des coupes budgétaires, notamment dans les dépenses de marketing, et la possibilité de relever encore les prix.

YouTube lance sa plateforme de streaming : Primetime Channels. Cette dernière regroupe émissions de télévision, films et évènements sportifs à partir de services de streaming tels que Showtime, Starz, Paramount+, AMC+ ou encore ViX+.

La plateforme a été déployée le 1er novembre 2022 pour une première version aux États-Unis. Elle permet d’accéder à plus de 30 chaînes directement sur YouTube, avec des services de streaming tels que NBA League Pass et d'autres à venir.

Le New York Times Company a annoncé le gain de 180 000 abonnés via le New York Times et la publication sportive The Athletic. Ce bénéfice compensé une perte mineure de 0,4% des recettes publicitaires globales ; bien que les recettes publicitaires numériques aient augmenté de 4,9%, les recettes publicitaires imprimées ont diminué de 8,5%. Les recettes publicitaires numériques, qui ont atteint 70,3 millions de dollars au troisième trimestre, représentent désormais près des deux tiers (63,6%) des recettes publicitaires globales de la société. La société a noté que l'ajout des revenus publicitaires de The Athletic au milieu du trimestre a aidé à compenser la baisse des revenus publicitaires provenant de moins d'impressions publicitaires programmées et de la « pression de l'environnement macroéconomique », qui a particulièrement affecté la publicité imprimée.

Le bénéfice d'exploitation ajusté global de la société a augmenté de 6%, passant de 65,1 millions de dollars à 69 millions de dollars au troisième trimestre 2022. La croissance du bénéfice est principalement attribuée à l'augmentation des revenus d'abonnements numériques du New York Times, qui a plus que compensé les pertes d'exploitation prévues de The Athletic. La présidente de la New York Times Company, Meredith Kopit Levien, a annoncé que la société allait améliorer ses perspectives pour l'année complète au vu des résultats, prévoyant désormais un bénéfice d'exploitation ajusté pour l'année complète entre 320 et 330 millions de dollars. Elle a déclaré : « Même dans un environnement macroéconomique incertain, il est clair que le Times dispose d'un modèle puissant, à flux de revenus multiples, avec d'excellentes économies unitaires, et nous recherchons agressivement les vents arrière qui nous positionneront le mieux pour accroître les revenus et les bénéfices ». Dans ses prévisions pour le quatrième trimestre, la société s'attend à de nouvelles augmentations des revenus des abonnements numériques et des revenus totaux des abonnements de 20% et 10-13%, respectivement, mais à des baisses de 10% des revenus publicitaires numériques et totaux.