Start-up : la fintech Aria lève 15 millions en série A

Publié le 17 Décembre 2023

Aria, une start-up fintech parisienne, obtient un financement de série A de 15 millions d’euros pour développer ses solutions de financement de factures et de paiement B2B, en se concentrant sur les opérateurs SaaS.

Frustrés et trop familiers avec le processus d’équilibre des comptes en termes d’émission de factures et de délai de paiement qu’un freelance connaît souvent, en 2019, les cofondateurs et anciens freelances d’Aria, Clément Carrier et Vincent Folny, ont décidé de s’inspirer du manuel d’affacturage des factures, mais d’inverser le sens de la relation.

Alors que l’affacturage crée une relation entre le prêteur et le client, le financement de factures crée une relation entre l’entreprise, dans ce cas, le freelance et le prêteur, c’est-à-dire Aria.
S’appuyant sur le succès de ce modèle, Aria va maintenant encore plus loin et passe du statut de freelance à celui d’entreprise et facilite les relations entre deux ou plusieurs entreprises, en offrant des paiements instantanés aux prestataires de services tout en facturant une somme modique pour la traduction.
Alors que les fournisseurs ont accès à des paiements instantanés, les fournisseurs n’ont pas à s’écarter des délais de paiement traditionnels, Aria offrant des conditions allant jusqu’à 90 jours. Proposé sous la forme d’une API capable de s’interfacer avec plus de 100 plateformes, le service ajoute également un certain nombre de titres dont le secteur B2C bénéficie depuis un certain temps, notamment le KYC/KYB, l’analyse du risque débiteur, l’analyse anti-fraude, l’assurance-crédit et le recouvrement de créances.

Ayant fait son entrée sur le marché britannique en juin de cette année, Aria affirme qu’au cours des 12 derniers mois, elle a traité plus de 500 millions d’euros de paiements pour quelque 30 000 entreprises et indépendants, avec des factures allant de 500 à 20 000 euros.

La société a déjà établi des partenariats avec un certain nombre d’entreprises indépendantes et de places de marché, notamment Malt, Brigad et Jump, et bénéficie d’une facilité de 150 millions d’euros fournie par plusieurs investisseurs, dont M&G Investments.

Rédigé par new pub marketing

Publié dans #startup, #Web, #fintech

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