Mettre en avant l'innovation high-tech ne consiste pas uniquement à montrer les merveilleuses initiatives qui apportent un soi-disant avantage tout en virtualisant l'univers notamment auprès des plus jeunes. Pour preuve le reportage ci-dessous, qui relate les bienfaits de la "classe numérique".
La débilité n'est elle-même pas virtuelle à ce niveau-là et si l'enseignant qui témoigne dans ce reportage pense qu'il dispose d'un coup d'avance pour les élèves, il faudrait avant toute chose se poser les bonnes questions. Apprenons déjà aux enfants à parler, écrire et appréhender les éléments de la vie avant de les pousser devant des écrans. Le mode "apprentissage en s'amusant" est surtout réservé aux écoles de cirque et non à l'éducation nationale. A quand le prof virtuel, des tablettes pour les gamins de CP qui apprendront à lire, et autre Skype pour communiquer avec ses potes dans la cours de récréation ?
Enfin, il faudrait aussi se poser la question de cette "notion positive de l'apprentissage" face à l'endoctrinement numérique et technologique qui pourrait détourner les bonnes intentions.