grande distribution

Parmi les premiers engagés dans le label « Enseigne responsable » qui récompense le distributeur à l’échelle de leur centrale, Intermarché est aussi pionnier pour la déclinaison du label à l'échelle du magasin. Depuis sa mise en place au sein de l’enseigne en 2021, ce label a déjà séduit une centaine d'adhérents. Le groupement espère en compter 300 d'ici la fin de l'année.

« Le label commerçant responsable est un excellent outil pour les chefs d’entreprise Mousquetaires, engagés dans un plan de transition RSE global et ambitieux, axé sur quatre engagements autour de la transition énergétique, l’évolution du travail, la transition agricole et l’économie circulaire, rappelle Grégoire Bourdaud, président de la direction qualité et développement durable du Groupement Les Mousquetaires, et adhérent à Bourg-la-Reine (92). Le Groupement accompagne bien entendu les chefs d’entreprise dans cette démarche et sensibilise l’ensemble des points de vente à l’importance d’obtenir et de conserver ce label. »

A date, et tous secteurs de la distribution confondus, plus de 750 magasins sont labélisés. La certification est obtenue pour trois ans, avec un audit de contrôle au bout de 18 mois. Metro, Picard ou encore Casino sont d’autres distributeurs alimentaires engagés avec le collectif Génération responsable.

Passer de la vente de produits à la vente de services : IKEA non plus n'échappe pas à cette évolution du retail. L'enseigne mise sur son offre de conseil en design d'intérieur, que ce soit par l'ouverture d'un studio dédié en Californie, ou la mise en place d'un call center spécialisé au Royaume-Uni. Les Britanniques pourront échanger au téléphone avec un designer pendant une heure, contre 25 livres sterling, et ainsi bénéficier de conseils et recevoir par mail une sélection de produits qu'ils pourront acheter en ligne. Pour 125 livres sterling, ils auront également accès à un niveau de conseil supérieur, ainsi qu'à la réalisation de plans 3D. Plus globalement, l'enseigne veut faire de l'ensemble de ses employés de centre d'appels des designers en herbe : 8 500 conseillers ont déjà été formés depuis 2021.

En Inde, Starbucks voit la vie en plus petit ... Explications :
Pour attirer les Indiens et faire face à la concurrence locale, Starbucks a décidé de réduire la taille et le prix de ses boissons. Sur un marché où le thé règne encore en maître, le géant américain a mis une dizaine d'années à ouvrir ses 343 établissements, et doit désormais faire face à l'arrivée de Third Wave et de Blue Tokai, deux enseignes qui ont ouvert 150 établissements chacune ces trois dernières années.

Pour couper l'herbe sous le pied de ses rivaux, l'enseigne a lancé deux offres exclusives au pays, un petit café et un petit milk-shake, et compte ouvrir davantage de magasins dans des "petites" villes. L'enjeu est par contre de taille : le marché indien ne pèse que 300 millions de dollars, mais augmente de plus de 10 % chaque année selon le Japan Times.

Peu compétitive sur les prix des grandes marques, l’enseigne AUCHAN mise sur les produits bruts.

L’économe n’a jamais si bien porté son nom. «Nous sommes persuadés que le premier rempart contre l’inflation, c’est la capacité à peler des légumes», confie Philippe Brochard, le directeur général d’Auchan France. Et le quadragénaire de citer un exemple: «Les frites surgelées sont presque devenues un produit de luxe avec la hausse des prix de l’énergie. Alors que si vous prenez un économe et pelez des pommes de terre, vous pouvez vous cuisiner des frites à prix modique.»

Pour redonner du pouvoir d’achat à ses clients alors que l’inflation alimentaire culmine à 16 %, Auchan mise sur le poisson et les légumes frais plutôt que sur le Nutella ou les plats préparés. Le distributeur a fait le choix de serrer ses marges au maximum sur les produits bruts en France, au détriment des produits de grande marque, et notamment ceux qui sont les moins bons pour la santé. «Nous créons de l’aspérité en rayon pour orienter le comportement du consommateur», explique le directeur général.

Riverside 520 E : le nouveau vélo électrique de Décathlon promet 100 km d’autonomie, et toujours un petit prix ...

L’enseigne de sport préférée des Français vient à peine de dévoiler ses nouveaux VTT électriques maison et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Cette fois, c’est la gamme Riverside, celle des VTC, qui est concernée avec l’apparition d’une nouvelle référence au catalogue : le Riverside 520 E. Sa promesse ? Un prix contenu et une autonomie XXL. Esthétiquement, le 520 E reprend le cadre bien connu des Riverside pour y ajouter une partie électrique intégrée de façon simpliste. Monté sur des roues de 28 pouces, il s’équipe également de freins à disques hydrauliques, d’une fourche Suntour (63 mm de débattement) et d’un dérailleur Microshift à 8 vitesses. Si le système d’éclairage est intégré par défaut, ce n’est pas le cas des gardes-boue et du porte-bagages qu’il faudra ajouter en option, si besoin. Pour le reste, c’est un vélo plutôt complet et bien fini, dans la veine de ce que propose Décathlon depuis des années. Côté électrification, le 520 E progresse légèrement par rapport à son prédécesseur, le 500 E (qui disparait du catalogue). La partie moteur reste inchangée, il s’agit toujours d’un système dans le moyeu arrière de 250W qui développe 42 Nm de couple, soit une valeur honnête dans la majorité des besoins. Celui-ci fonctionne toujours sur trois modes d’assistance qui font varier la puissance d’assistance et l’autonomie, mais pas la vitesse maximale, toujours limitée à 25 km/h.

En revanche, la nouveauté concerne la batterie qui passe sur un format 500 Wh (contre 418 Wh auparavant). Ce que ça change ? L’autonomie bien entendu. Désormais, dans le mode d’assistance le plus doux, le Riverside serait capable de dépasser les 100 km avec une seule charge. Cette batterie équipée de celles lithium-ion (LG ou Samsung selon le lot) est amovible pour être chargée à distance du vélo. Malheureusement, Décathlon n’a pas jugé bon d’essayer de dissimuler la batterie dans le cadre, ce qui donne un côté assez daté à l’ensemble. Néanmoins, ce procédé permet de produire le 520 E à un moindre coût, ce qui permet à la marque sportive d’annoncer son VAE à 1 399 euros.

La décision est tombée : c'est Joué Club qui reprendra les 350 points de vente de la Grande Récré. Alors que King Jouet avait retiré son offre le 17 mai, Joué Club était le favori. Le président du groupe, Jacques Baudoz, avait déclaré le mois dernier proposer une reprise de 90% du réseau intégré de la Grande Récré, les 50 contrats de franchise ainsi que les "corners" au sein d'autres enseignes. Le tout, en garantissant la continuité d'exploitation de la marque. Il a même rappelé que la Grande Récré était membre de la coopérative Joué Club, de 1986 à 1994.

Si le groupe prévoit de reprendre autant de points de ventes, c'est avant tout pour renforcer son maillage territorial. Jacques Baudoz avait déclaré en mai : "Nous serions présents dans toute la France et dans tous les formats (urbain, périphérie, centres commerciaux). C'est d'ailleurs un point qui nous a fait nous intéresser au dossier." L'annonce de la reprise par Joué Club est donc un soulagement pour l'enseigne, mais aussi ses collaborateurs. En effet le groupe a promis lors de sa candidature la préservation de plus de 1 000 emplois directs et indirects. De plus, l'autre candidat connu à la reprise était Chausséa, qui prévoyait de transformer les points de ventes pour étendre son offre de magasins de chaussures.

Casino a annoncé ce vendredi 26 mai entrer en procédure de conciliation afin de négocier avec ses créanciers. Le groupe a aussi déclaré qu'il allait céder une centaine de points de ventes au groupement Intermarché. Alors que la lutte pour le désendettement de l'enseigne dure depuis des années, l'objectif de cette négociation est de restructurer la dette de Casino, qui s'élevait à 6,4 milliards d'euros à fin 2022 dont 4,5 sur son activité en France. La procédure ne concerne que la dette financière de la société et de certaines filiales et ne devrait avoir aucun impact sur les relations du groupe avec ses partenaires opérationnels, ses fournisseurs et ses salariés. Intermarché était entré dans la danse des discussions sur la reprise du groupe Casin o fin avril. La troisième chaîne de supermarchés en France va donc récupérer au moins une centaine de magasins, qui représentent 1,15 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Ces changements de mains des points de vente, qui restent soumis à l'accord des instances représentatives du personnel et des autorités, devraient se faire en deux temps. Les premières cessions auront lieu d'ici à la fin de l'année 2023 et représenteront environ 600 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Le grand magasin parisien lance sa programmation estivale et présente un concept retail façon parc d’attractions faisant écho à son histoire de marque. "Paris Magic City, le luxe expérientiel à la Samaritaine"... On adore ce concept !

En 1900, Ernest Cognacq, fondateur de la Samaritaine, installait un parc d’attractions, Magic City, sur les quais de Seine. 123 ans plus tard, le magasin entend rendre hommage à ce temps fort de son passé avec une programmation inédite.

Présenté jusqu'au 30 août 2023, Paris Magic City décline cet ADN aussi familial que ludique à travers une série d'activités organisées dans les différents étages du magasin. Au programme : une piscine à balles, des jeux d'arcade, des miroirs déformants, des cours de hoop tonic, des expositions en collaboration avec le Musée des Arts Forains et le Musée du Jeu de Paume ou encore une machine à pinces permettant de remporter des cadeaux aux couleurs du magasin. Pop corn, ballons, jeux de fléchettes... autant de références qui se mêlent à un univers pop associant "codes historiques et éléments modernes", comme le souligne DFS, spécialiste du travel retail pour le groupe LVMH, propriétaire de la Samaritaine.

Fort de ses 1600 magasins en France, Lidl résistait jusqu’alors à l’omnicanalité : pas de drive ni d’e-commerce pour les clients Lidl, qui pouvaient cependant recharger leur voiture électrique à moindre coût pendant leurs courses. Lidl cultive sa singularité, et son e-commerce en est la preuve : n’espérez pas vous faire livrer vos courses quotidiennes sur Lidl.fr, cet e-commerce ne va proposer que des produits non alimentaires. Avec 10 catégories, l’ambition du géant allemand est de couvrir tous les besoins de la maison : jardin, cuisine, bricolage, déco, mode, jouets, high-tech, beauté, sports et animaux. Si ce lancement peut surprendre, Lidl s’est déjà essayé à l’e-commerce en Espagne, Pologne et Slovaquie notamment. Les objectifs du « discounter premium » ne sont pas communiqués, mais 2 000 produits rejoindront son site d’ici fin juin, et 5000 d’ici à la fin de l’année. 70 % seront des exclusivités web, et 30 % des produits déjà présents dans les supermarchés de l’enseigne. Lidl conserve son modèle avec 85% de marques propres (Parkside, Silvercrest, Crivit, etc.).

Côté conditions de vente, le satisfait ou remboursé est possible pendant 30 jours (15 jours étant le minimum légal), et la livraison est proposée sous 2-4 jours ouvrés à domicile ou en point relais, mais pour des frais de port payants (entre 4,99€ et 44€98 pour les gros volumes). 900 supermarchés sont déjà pourvus de consignes pour retirer les commandes effectuées en ligne, le reste en sera équipé progressivement. Les transactions pourront être réglées par carte bancaire, Paypal, Google et Apple Pay.

Aldi veut réduire de 1370 tonnes ses émissions de CO2 au Royaume-Uni... Effet buzz ou réel effort ?
Installation systématique de portes sur les rayonnages réfrigérés, renouvellement des refregirateurs et des éclairages pour des versions plus efficaces ou encore mise en place de pompes à chaleur afin de se chauffer... L'enseigne Aldi dévoilait la semaine dernière un ambitieux plan pour réduire l'empreinte carbone de ses magasins.

Un plan qui va lui permettre d'éviter les émissions de 1370 tonnes de gaz a effet de serre dans ses 890 magasins outre-Manche, qui sont déjà tous alimentés grâce à des panneaux solaires depuis 2019.

Dans sa campagne Proudly Second Best, l'enseigne suédoise Ikea ironise sur l'utilité des meubles pour les plus jeunes d'entre nous. Imaginée par les agences David Madrid et Ingo Hambourg et composée de trois films publicitaires, celle-ci montre comment les enfants se passent des meubles qui leur sont destinés comme les chaises hautes ou les berceuses, privilégiant la douceur et la tendresse des parents. Ces spots télévisés valorisent, en réalité, l'engagement de l'entreprise à proposer des produits de qualité à des prix accessibles pour tout jeune parent.

Le salon international annuel "World of private label" est organisé par la Private Label Manufacturers Association qui représente plus de 3.500 sociétés adhérentes dans le monde. La PLMA est la plus grande association de son genre consacrée à la promotion de la marque de distributeur.

Depuis plus de de trente cinq ans, le salon réunit distributeurs et industriels autour de nouvelles idées, tendances et opportunités liées au développement des MDD.

>> https://www.plmainternational.com/fr